opinions

Normand B. 

janvier 2024

L’itinérance, l’aide manquante pour les sans-abri, peu ou pas de service pour les accros aux drogues dures, le manque de logements, les chantiers de construction hors contrôles, et peu de développement au niveau du transport public.

Que dire du développement économique. Faire des ventes-trottoirs sur les artères commerciales pendant 3 mois n’apporte pas la nouvelle prospérité. Bloquer les artères commerciales aussi longtemps, freine le développement économique. Les échanges commerciaux sont basés sur la mobilité de la population, ce qui est absent dans le Montréal d’aujourd’hui.

Il y a une lassitude qui s’est installée chez les citoyens, et qui s’est amplifiée depuis les derniers huit ans de cette administration guidée par des dogmes de rectitude politique qui ne répondent pas aux besoins criants des Montréalais.

 

Mobilité

 À propos de la mobilité, quel cauchemar de circuler dans la ville. Les grandes artères construites pour fluidifier la circulation est, au contraire, rétréci et rendues non fonctionnelles. La rue Beaubien, qui a littéralement un arrêt à chaque coin de rue, est rendu dysfonctionnel. Cette grande artère ne remplit pas le rôle qu’elle doit jouer. 

Malgré la présence de l’infrastructure, cette rue ne peut remplir le travail prévu lors de sa conception.

Les rues Saint-Denis, Christophe-Colomb et Papineau ne remplissent plus le rôle d’évacuer les véhicules, car les dernières modifications apportées par cette administration y empêchent leur bon fonctionnement.

En résumé, les grandes artères sont étouffées: les artères commerciales sont bloquées pendant de longs mois , la mobilité nécessaire est donc absente de notre ville. Cette politique dogmatique de l’administration actuelle empêche la prospérité.

Pour qu’une ville soit dynamique et riche, elle doit prévoir de la mobilité sur son territoire.

Novo Montréal propose de changer ceci et de prendre comme modèle la ville de Paris qui utilise les grands boulevards pour rendre la mobilité viable. Que dire des perpétuels chantiers de construction avec leurs légendaires cônes orange. Ils sont devenus le symbole international de notre ville et son défaut particulier connu mondialement. Il faut un plan qui s'attaque non seulement à  la mobilité, mais surtout sur à la fluidité.

Stationnement

Quand des quartiers entiers s’élèvent contre le retrait de centaines de places de stationnement, comme dans Villeray et Parc-Extension, le rôle de la Ville de Montréal est de répondre à leurs doléances bien fondées et non de les ignorer.

Cohésion sociale

La « ghettoïsation » du Plateau Mont-Royal et de Rosemont Petite-Patrie doit aussi cesser. Fermer ces quartiers au reste de Montréal, est allé assez loin. Ces quartiers font partie intégrante de la Ville et ne doivent plus se fermer sur eux-mêmes en conséquence des politiques d’isolation mises de l’avant par la présente administration. On ne peut pas fermer à la fois les quartiers et  restreindre l’usage des grandes artères. C’est un non-sens. Transformer chaque rue en sens unique est invivable même pour les gens habitant sur les lieux Empêcher les corps de service de métier d’y venir, tue l’économie. Cette politique n’est pas viable. 

Patrimoine

Comment soutenir une administration qui laisse abattre des arbres centenaires sur le boulevard Pie-IX au sud de la rue Sherbrooke uniquement pour élargir la voie d’autobus, dans un endroit qui ne demande pas un tel service ? Pourquoi dépenser l’argent des contribuables inutilement ?

Administration et services

Au niveau de l’administration, les services doivent être rendus plus rapidement. Par exemple, le service d'inspection des bâtiments doit avoir plus de pouvoir afin d’éviter de longs délais et des poursuites légales. Il n’est pas normal d’avoir un service d’inspection qui ne remplit pas son mandat d’inspecter et d'entreprendre des actions concrètes immédiatement. 

Montréal n’a pas doté ce service des pouvoirs nécessaires pour agir auprès des entrepreneurs qui œuvrent à Montréal afin de les contraindre à bien construire et en toute sécurité.

L’administration de la Ville de Montréal doit pouvoir gérer à meilleur coût. La Ville doit avoir moins d’élus et moins de bureaucratie pour un coût moindre. Il y a trop de gaspillage actuellement. Et la solution préférée de l’administration actuelle ? Augmenter les taxes foncières, et ce, plus haut que le niveau de l’inflation. 

Saine gestion

Le nombre d’élus est astronomique. Il n’est pas normal d’avoir plus de 100 élus dans une grande ville relativement modeste comptant seulement 1,8 million d’habitants. Aucune grande ville en Amérique du Nord n'a un ratio aussi élevé d’élus/habitants que Montréal.

Uniquement au niveau des revenus du stationnement, il y a au minimum, un manque à gagner de 20 millions $ par an qui n’entrent pas dans les coffres de la Ville de Montréal. Il faut rapatrier ce service et gérer le tout à partir de la fonction publique montréalaise. Il y a, par ailleurs des services inutiles à abolir. par exemple, la Commission visant la lutte contre le racisme ne relève pas de la municipalité. Deux autres niveaux de gouvernance qui s’occupent déjà de cet aspect.

Les Montréalais payent par trois fois pour un service déjà couvert par le provincial et le fédéral.

Des projets coûteux. Fermer l’accès au Parc du Mont-Royal va coûter près de 100 millions $ et va faire augmenter la circulation ailleurs à Montréal. Ceci va à l’encontre de deux consultations qui suggéraient de garder ouvert à tous, le plus bel accès pour atteindre le sommet du Mont-Royal. 

Pistes cyclables

En 2022 et 2023, l’administration actuelle a dépensé plus de 550 millions $ pour des pistes cyclables. Elle s’engage maintenant dans l’élaboration d’un nouveau plan quinquennal dont le coût s’élèvera à 125 millions par année.

 Curieusement, ce budget équivaut aux dépenses prévues pour le logement social pour la même période. Pensez-vous que le vélo doit avoir la même priorité que le logement à faible revenu ? Il est plus que temps de mettre les priorités aux bons endroits. Dépenser plus d’un milliard de dollars sur sept ans, uniquement pour quelques mois de cyclisme, est exagéré. Il n’y a aucune comparaison ailleurs qui applique un tel niveau de zèle pour remplir un dogme.

 

Autre projet à abolir est le déneigement des pistes cyclables l’hiver. Une dépense complètement inutile. Selon les chiffres des associations de cyclistes elles-mêmes, il y a moins de 1000 personnes qui utilisent ce service de façon régulière l’hiver.

Meilleure gestion

Partout, dans tous les départements, et au niveau de chaque politique de cette administration, il y a des dépassements de coûts et carrément de la triche avec la démocratie.  Oui, cette administration réécrit les règlements pour rendre le fonctionnement de la démocratie plus difficile pour les citoyens ; le projet des ruelles vertes, pour ne nommer que celui-là, en est un exemple patent.

Novo Montréal s’oppose à cette manière de fonctionner. La Ville de Montréal doit soutenir la démocratie, pas flouer son fonctionnement élémentaire. 

Novo propose une façon plus responsable et plus démocratique de gérer la Ville de Montréal.


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